Situé juste après la frontière, Tulcan ne présente pas grand intérêt hormis un cimetière et un jardin bien entretenu. L'étape la plus intéressante
est la ville d'Otavalo, réputée pour ses marchés et l'artisanat local. Plusieurs villages dans les alentours ont chacun leur spécialité, tel que Peguche, village de tisserands.
C'est le meilleur endroit pour acheter des produits locaux à bon marché.
El Lago San Pablo aux alentours et la cascade de Peguche méritent la ballade.
Infos:
- Tulcan/Otavalo: environ 3 h de bus (3.75 $)
Ville perchée à 2800 m d'altitude dans les Andes, Quito est la plus haute capitale du monde après La Paz. Entourée de montagnes et de volcans, le cadre est
exceptionnel. C'est une capitale à taille humaine avec une belle architecture dans le centre historique et des quartiers modernes. Les transports sont pratiques (attention pickpocket) et un
téléphérique mène à la montagne. Il est ainsi possible d'accéder au début du sentier menant au volcan Rucu Pichincha à 4696 m d'altitude (environ 6H de marche aller-retour). On
peut donc faire des treks aux alentours de Quito et se retrouver dans des paysages surprenants.
La mitad del mundo est le lieu de découverte de la ligne de l'équateur. C'est un endroit plutôt symbolique et touristique avec quelques musées plus ou moins intéressants.
Volcan Rucu Pichincha: sommet à 4696 m, belle randonnée dans la montagne.
Quilotoa à environ 2H de Latacunga est un petit village, point d'accès d'un lac niché au creux d'un volcan. Marcher sur les cimes à pic (jusqu'à 3900 m) et étroites du volcan donne un point de vue féerique sur les eaux turquoises de ce bassin millénaire.
Infos:
Possibilité de séjourner dans un logement proche du début du sentier (compter environ 10$/personne). Attention les nuits sont froides.
Prendre un bus depuis Latacunga (environ 2/3H).
C'est le début de l'Amazonie, encore perchée à 1850 m d'altitude au pied du volcan Tungurahua qui crache sa fumée haut dans le ciel lorsque l'on a la chance de pouvoir assister à une éruption. Banos se laisse découvrir par ses alentours qui mélangent cascades, montagnes, activités sportives (rafting, canyoning, saut à l'élastique...) et eaux thermales.
Infos:
A voir: cascade "Paillon del diablo", la casa del arbol avec ses fameuses balançoires, louer un vélo et descendre jusqu'à Puyo.
Compter environ 3H de bus depuis Latacunga.
Sur la côte Pacifique, la plage de Canoa est d'une simplicité et d'une nonchalance toute trouvée pour passer quelques jours de détente, de surf et de rencontres. Les pêcheurs continuent leur labeur, tandis que les vagues déversent leur dose d'adrénaline aux surfeurs.
Infos:
Suite au tremblement de terre de 2016, Canoa a été terriblement détruit.
Puerto Lopez se laisse savourer tranquillement, au rythme des vagues, des parcs naturels, comme celui de Los Frailes qui renferme en son sein les plus belles plages de la côte Équatorienne.
L'isla de La Plata à environ 1H30 de bâteau de Puerto Lopez est une "alternative" aux îles Galapagos. C'est une île uniquement peuplée d'oiseaux comme les fous à pied bleus et autres animaux endémiques. Pas d'autres alternative pour y accéder que de prendre un "tour" (environ 30 $) avec une rando sur les sentiers de l'île et une plongée en snorkeling.
Le Parc national Machalilla - Agua Blanca se laisse apprécier également avec ses eaux thermales et sa végétation luxuriante.
Info:
Environ 3 H de bus de Manta à Puerto Lopez.
Station balnéaire, lieu de villégiature de la côte équatorienne, Montanita s'est tracé une place dans le sable à base d'édifices hétérogènes et de lieux de nuit.
Gringos et locaux s'abandonnent à l'oisiveté sur la plage ou à la pratique du surf et à la fête à forte dose.
Aux alentours (20 minutes de transport), Ayampe reste préservée avec sa longue plage où quelques touristes et surfers viennent se figer dans le temps dans l'authenticité équatorienne. Olon, entre Montanita et Ayampe déroule sur sa côte des villas d'un autre monde, où les privilégiés viennent se détendre...
Guayaquil est la ville la plus peuplée d’Équateur avec près de 4 millions d'habitants dans la métropole. Son port est le plus important de la côte ouest d'Amérique Latine. En effet, c'est grand, étendu et les infrastructures sont développées. C'est l'occasion de se balader sur le Malécon 2000 une promenade aménagée le long de la lagune, d'airer dans les parcs remplis d'iguanes, et de découvrir quelques édifices anciens.
A 2h de route de Guayaquil, sur la côte formant une mince péninsule, Salinas est saturée de hauts bâtiments destinés au tourisme. Pour autant, l'affluence n'était pas énorme. En s'éloignant du centre, des plages désertes mais exposées au vent et aux vagues sont accessibles de l'autre côté de ce bout du monde, près de la zone militaire. On peut apercevoir des lions de mer sur leur rocher et faire du surf.
La ville de Cuenca est une citée agrémentée de nombreux édifices bien conservés, de petites ruelles, de parcs et de rivières. Elle est située à 2500 m d'altitude dans la province de l'Azuay. Avec 500000 habitants, c'est la troisième ville d'Equateur.
Une ville agréable à vivre, une ambiance un peu Européenne, de par l’histoire et le style architectural général.
A environ 30 km de Cuenca en bus, le parc national Cajas dévoile un paysage de paramo (bioptope de la cordillère des Andes que
l'on retrouve à partir de 2900 m d'altitude) unique et envoûtant. Le seul arbre se développant à cette altitude, le polylepis est l'emprunte de cette flore particulière. Les nuages et la brume
laissent apparaître des sommets et des lacs entourés de végétation basse. Un paysage vraiment féerique et unique dans lequel on peut se laisser aller à des rêveries éveillés. Une randonnée
vraiment magique.
Infos:
Compter 1h à 2h de bus depuis Cuenca (2,25 $).
Beaucoup de zones humides dans le parc.
Au sud de l’Équateur, entre 1500 et 1600 m d'altitude le climat tempéré de Vilcabamba (entre 18 et 24 degrés toute l'année) est très agréable. Appelée vallée des centenaires, la longévité de ses habitants y est exceptionnelle. Le cadre verdoyant entouré de montagnes est propice à l'évasion dans la forêt ou sur les sommets voisins.
L'accès à la frontière de la Balza depuis Vilcabamba n'est pas de tout repos.
Il faut d'abord se rendre à Zumba en bus "classique": 5H (8,5 $), puis monter dans une sorte de camionnette ouverte pour emprunter une route de jungle non bitumée: 1h30 (2,25$).
Le poste frontière est très peu fréquenté et au milieu de la forêt. Très peu de touristes passent par là. De l'autre côté, le Pérou et la route. Le mieux est de se rendre à San Ignacio pour passer la nuit...
La suite dans la section Pérou...